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Les derniers articles
Les Nazemixes > 01 novembre 2011
Demain, c'est la Fête des Morts. Le NazeJournal a voulu fêter l'évènement le plus youpi-tralala de l'année avec un Nazemix spécial. Non pas qu'il pue la mort, mais les 20 titres qui vous sont proposés de retrouver sont liés à la grande fin (désolé pour le spoiler). Comme d'habitude, ne vous étonnez pas de trouver des liens plus ou moins tirés par les cheveux, voire écartelés par les membres. M'enfin, pas de quoi réveiller un mort.


Classement actuel (18 joueurs)
1. leo` [38], 2. G [34], 3. zelnia [33], 4. Ecirtap7 [30], 5. LoKis [30], 6. Tigrou [30], 7. mmh [28], 8. Bow [26], 9. Flooflan [22], 10. SteL462 [22], 11. Dylando [21], 12. Coffee Addict [20], 13. ElLocoTio [17], 14. Elodie. [13], 15. mr.suaudeau [13], 16. Twin Brother [12], 17. Lilak [10], 18. mbfcs2 [0]
Chroniques d'albums > 25 octobre 2011
Il y a certains artistes qu'on ne lâche pas. Kasabian fait partie de ceux-là, de ceux qui m'ont choppé un jour pour ne plus jamais me relâcher. Notez bien que j'aurais sans doute dit ça de Real2Reel il y a quinze ans... Pourtant, si c'est par le biais de leur premier album éponyme teinté d'arrangements électro qu'ils m'ont happé, Kasabian s'est efforcé depuis trois albums d'ouvrir ses horizons. Et d'avancer vers des contrées beaucoup plus psyché, emmenés par leur songwriter Serge Pizzorno, dit "Serrrrrrrge".


Les deux derniers albums en date, Empire et West Ryder Pauper Lunatic Asylum, avaient tracé la voie à ce Velociraptor!, oscillant entre bombes à retardement (au hasard, Shoot The Runner ou Underdog) et envolées pop-rock planantes, parfois géniales, mais parfois aussi un peu trop "faut que j'arrête de fumer du liquide vaisselle". C'est un défaut que ne semble pas avoir Velociraptor!, plus homogène que ces prédécesseurs, sans doute grâce aux accents de pop-psychés qui prédominent dans la majorité des titres.

Pourtant, les titres les plus pêchus comme Days Are Forgotten, single au lourd beat terriblement efficace, Switchblade Smiles aux reliquats électro ou le tendu titre éponyme Velociraptor! se chargent de rappeler que Kasabian sait emballer la machine quand il faut. Mais c'est bien une vague pop qui submerge l'album. Pizzorno y signe sans doute ses meilleures inspirations, balancées entre influences marquées british 60's et arrangements franchement bien sentis (Dan The Automator est passé par là) (enfin il a aussi arrangé l'album d'Anaïs) (bon bah j'ai rien dit alors). Il interprète d'ailleurs à merveille le génial et entêtant voyage qu'est La Fée Verte, ainsi qu'Acid Turkish Bath, gentil délire dont on sent d'ailleurs autant l'influence de la Turquie que des acides (et on ne parle pas de jus de citron). Tom Meighan n'est pas en reste, inscrivant parfaitement son accent marqué dans les ambiances que lui a dessinées Pizzorno : là où l'exaltée entrée Let's Roll Just Like We Used To est un modèle du genre, l'explosif Re-Wired constitue un parfait terrain de jeu pour sa gouaille.

La force de cet album est sans doute de nous embarquer dans sa fantaisie sans forcer. Même des titres plus anecdotiques, comme Goodbye Kiss ou Man Of Simple Pleasures, n'ont rien pour déplaire. Finalement, le comble est encore que les seuls morceaux qui peinent à nous emballer sont ceux qui lorgnent clairement vers des sons plus électroniques, que ce soit le sans relief I Hear Voices calqué sur une boucle moyennement inspirée, ou le final Neon Noon, qu'il serait injuste de qualifier de mauvais titre, mais qui a tout de cette fâcheuse manie à vouloir conclure un album par une ballade des plus lentes, justement rendue un peu plus relevée par des arrangements qu'on croiraient issus du premier album.

Mais rien de grave au final : Velociraptor! transforme l'essai de West Ryder Pauper Lunatic Asylum, réussissant même l'exploit d'évoluer encore vers quelque chose de différent, tout en dessinant un peu plus encore l'univers de Kasabian : hier orienté electro, aujourd'hui assurément psyché, mais toujours tonique. Il aurait été facile pour Kasabian de se vautrer dans la facilité, d'autant plus avec l'ampleur que le groupe prend aujourd'hui. Au lieu de ça, Kasabian continue d'avancer sans décevoir. Et un groupe qui ne déçoit pas, c'est toujours bon à prendre.

Tracklist
1. Let's Roll Just Like We Used To / 2. Days Are Forgotten / 3. Goodbye Kiss / 4. La Fée Verte / 5. Velociraptor! / 6. Acid Turkish Bath (Shelter from the Storm) / 7. I Hear Voices / 8. Re-Wired / 9. Man of Simple Pleasures / 10. Switchblade Smiles / 11. Neon Noon

Label : RCA, Columbia
Sorti le 16 septembre 2011
Les Nazemixes > 22 octobre 2011
Quelle chose incroyable que le retour du Nazemix ! Voici qu'il repointe le bout de son nez, fort de ses vingt nouveaux titres mixés avec les genoux. Parce que oui, il faut l'avouer, un NazeMix de reprise c'est toujours le risque d'en faire trop, et il n'est pas impossible que dans tout ça, certains titres restent sur la touche. A le réécouter, il y a même un potentiel Toto - Africa... Mais puisque ce Nazemix n'a pas de thème, il est l'occasion de proposer à tous des titres trouvables, d'autant plus que je me suis accordé un petit cadeau...


Classement actuel (17 joueurs)
1. leo` [34], 2. mmh [32], 3. Ecirtap7 [28], 4. Coffee Addict [26], 5. zelnia [26], 6. G [23], 7. Bow [22], 8. Dylando [20], 9. Tigrou [19], 10. SteL462 [18], 11. LoKis [17], 12. Belgarion [16], 13. Twin Brother [16], 14. Flooflan [12], 15. lechenejb [8], 16. mr.suaudeau [8], 17. mbfcs2 [0]
Carnet de notes > 19 octobre 2011
J'avais griffonné quelque part, dans le train entre Roissy et Tours, le début d'une chronique de Funeral, le premier album d'Arcade Fire. Une chronique qui comme de nombreuses, n'aura jamais vu le jour. Aujourd'hui, et parce que c'est l'anniversaire de mr.suaudeau, il est temps de combler ce manque, ne serait-ce qu'un peu.
J'aurais pu choisir parmi les dizaines de titres qu'Alex m'a fait découvrir, et lui-même ne doit plus se souvenir de tous. J'aurais pu piocher parmi les énièmes nouveaux Bloc Party ou Interpol que l'Angleterre tente de nous refiler toutes les semaines. Mais en fait, je ne pouvais pas choisir autre chose que Laïka.

Parce que Laïka symbolise tout ça. D'abord, parce que cet album d'Arcade Fire a depuis longtemps été source de débats et de "tu devrais écouter Arcade Fire EP", conseil que j'ai tenté de suivre plusieurs fois sans jamais le concrétiser; enfin si, mais j'étais trop fatigué pour en venir à bout, alors ça compte pas. Ensuite, parce qu'il est m'impossible de zapper ce "If you want something don't ask for nothing / if you want nothing don't ask for something !", quarté gagnant mais jamais dans le bon ordre, qu'Alex m'a dit avoir mis très, trop longtemps à avoir dans le bon ordre. Aussi parce qu'on s'est finalement mis d'accord sur le fait que Laïka, c'était quand même un super bon titre, et qu'on ne comprenait pas que les gens réclament Wake Up alors que Laïka est mille fois mieux. Ou le contraire, je sais jamais.

Et puis surtout, parce qu'à la lumière des faits, et selon une théorie bancale mais établie avec une grande certitude depuis le temps, ce "Alexander, our older brother", c'est tout sauf une vue de l'esprit.

Vu en concert > 16 octobre 2011
Soyons clairs d'entrée : aller voir The Subways en concert, c'est avant tout l'assurance de prendre une bonne décharge de décibels et d'adrénaline. Pour la sortie de leur nouvel album Money & Celebrity, les trois Anglais (des Anglais en "The", pfiou) sont donc venus embraser le public du Grand Mix de Tourcoing (du rêve, du rêve), pour la première date Française de cette nouvelle tournée.

La première partie est assurée par deux groupes Français, eux aussi en The. The Dancers tout d'abord, au système de jeu identique à celui des Subways : ligne d'attaque avec la fille à droite / le garçon à gauche, le batteur gardant les buts. En fait, c'est tout ce qu'on aime bien dire sur un groupe : c'est sautillant, c'est sympa-youpi, c'est quand même très pop british à tous les étages et leur joie est communicative. The Dukes, eux, sont un peu plus sombres et lourds,
Setlist

Oh Yeah
Young For Eternity
Obsession
Alright
Mary
We Don't Need Money To Have A Good Time
Pop Death
Shake! Shake!
I Want To Hear What You Have Got To Say
Rock & Roll Queen
Celebrity
Kiss Kiss Bang Bang
Turnaround
With You

Kalifornia
At 1 AM
It's a Party
ambiance rock plus stylée, moins accessible au début mais très vite emballants avec leur énergie. En tout cas, deux premières parties qui, c'est finalement assez rare, n'ont rien eu de désagréable, bien au contraire.

La salle du Grand Mix fleure bon l'ambiance des petites salles, avec son public connaisseur proche de la scène, idéale pour le trio Anglais. Car la réputation des Subways s'est faite dès leur premier album Young For Eternity, et est plutôt tenace : les chansons sont envoyées, courtes, faciles mais souvent efficaces, et le plus souvent articulées sur la base d'un duo onomatopée + riff. Depuis, on ne cachera pas que le groupe a du mal à se renouveler sur les deux albums suivants. Tant pis, on y trouve quand même de quoi se satisfaire en rock ado primaire.

Alors quand les trois débarquent sur scène, c'est sans surprise que le groupe démarre avec du connu, du tubesque : Oh Yeah puis Young For Eternity, déjà repris par la salle. Voilà ce qu'on aime chez eux : l'esprit facile de leurs chansons est totalement assumé en live, et Billy, le chanteur, a une telle énergie qu'il est difficile de lui résister. Il n'hésite pas à jouer avec la foule, cultive son français et a apporté de la bonne humeur pour tout le monde. Et si Josh, le batteur, reste au fond de la scène, Charlotte ne manque pas une occasion de lancer sa chevelure un peu partout au gré de ses zig-zag quand elle n'assure pas les choeurs (en gros, les "Oh yeah").

Les chansons du nouvel album s'intègrent finalement bien au concert, en particulier le dernier single en date We Don't Need Money To Have A Good Time. Mais elles n'ont rien de comparable avec le succès rencontré par les incontournables Mary, Rock & Roll Queen ou With You, où Billy n'hésite pas à faire chanter des pans entiers au public. Il invitera même la foule à former un cercle ou même, lors du rappel, à l'accueillir lors de son slam. Le rappel sera d'ailleurs une dernière occasion de faire participer le public dans une session de cris, finalement parfait résumé de la soirée : ici, on laisse son cerveau à l'entrée. Tout est bon pour profiter de l'énergie du groupe, et tant pis si ça passe par une régression à l'état d'ado boutonneux ravi d'enfiler des fringues trop grandes pour lui et qui trouve génial de ne pas nouer ses lacets.


Je remixerais bien du Gilbert Montagné

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