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Chroniques d'albums

Girls in Hawaii - Nocturne (2017)

Concernant les albums, je l'ai souvent dit ici, j'ai tendance à donner une grande importance aux toutes premières écoutes, celles qui ne sont pas conditionnées par une familiarité qu'aurait provoqué des écoutes répétées. En ce sens, Nocturne (en flamand "Nokrkrkrkjeturnen") le quatrième album studio des belges de Girls In Hawaii, avait tout pour me laisser sur ma faim.

Notamment parce qu'en tant qu'adorateur absolu de leurs productions qui m'ont maintes fois accompagné ces dix dernières années (à la louche), les premiers sons très synthétiques et teintés 80's extraits de l'album (Walk, Indifference) faisaient craindre un écart difficilement compensable avec l'univers attendu et connu du groupe. Nocturne reprend là où le lourd, dense et envoutant précédent album Everest nous avait laissé, et le message que semble envoyer les premières bribes de ce nouvel album sonne comme une cassure complète.

Les premières écoutes complètes de Nocturne ont d'ailleurs tourné dans ce sens : sans que l'écoute soit désagréable, il me manquait des titres auxquels me raccrocher, des coups de cœur immédiats comme j'en avais eu sur les albums précédents. Mais surtout, un manque de repères flagrant, alors que Girls in Hawaii est typiquement le genre de groupe auquel on aime se raccrocher, une sorte de "gars sûr" de la musique, en somme.

J'ai laissé reposer un peu la galette pour justement ne pas m'acharner dessus et lui laisser encore un peu de fraîcheur. J'ai repris l'écoute, et effectivement, au bout de la 41e écoute, c'est pas mal en abordant Nocturne d'une autre manière, sans en attendre une direction spécifique. Là, l'album prend une autre tournure. En donnant une touche plus électronique et plus pop à leurs compositions, moins enveloppées dans les grandes envolées qu'on leur connaissait, les Girls In Hawaii ont réussi le tour de force de faire évoluer leur musique sans se dénaturer ni créer de rupture brutale avec leur univers. On reconnait toujours les mélodies du groupe, leur patte derrière les variations mélodiques, les petits trucs caractéristiques comme les phrases répétées à l'envi (les 74 "Indifference" finaux sur le titre éponyme, les 5 minutes de "Keep your distance from this light" de l'ouverture).

Derrière des nappes un peu moins étendues, relancées par des refrains plus tranchants et parfois plus terre-à-terre, on retrouve finalement quelques mécaniques peut-être moins évidentes que celles attendues. Il y a ça et là des perles qui nous rassurent sur la continuité de la qualité des productions du groupe : l'écharpé solitaire Cyclo (celle-là je l'ai bossée) rappelle les douceurs du premier album, la mélancolie des mélodies du refrain de Willow Grove ont tout d'une évidence, la parfaite fragilité de Monkey est un numéro de funambule maitrisé. Une mention spéciale pour Overrated, dont le refrain brise l'ambiance lourde posée par des couplets aux accents 80's qui n'auraient pas dénoté dans une compil de raretés synth-pop.

Ce qui fera pencher la balance pour l'auditeur, surtout s'il est un habitué des sonorités des Girls in Hawaii, ce sera l'aptitude à tolérer cet élan de petites choses nouvelles : ces effets de synthé "bulles de savon" sur Indifference, ces effets sur la voix dans le taillé-radio Guinea Pig ou encore la longue sortie électronique de l'épuré Blue Shape. A l'image du single Walk, single pop dont le refrain reste facilement en tête, Nocturne offre aux Girls in Hawaii une nouvelle facette qui mérite au final bien plus que quelques écoutes.

Tracklist
1. This Light / 2. Guinea Pig / 3. Cyclo / 4. Indifference / 5. Overrated / 6. Blue Shape / 7. Walk / 8. Monkey / 9. Willow Grove / 10. Up On The Hill

Label : 62 TV Records
Sorti le 29 septembre 2017
Écrit par mbfcs2 | Publié le 12 novembre 2017, mis à jour le 15 novembre 2017


Commentaires battus
Posté par nicobilloude2020, le 16.02.2020 à 14:51 [#1]
Mon comz de 2020. et oui now des voiture volantes, on paye le crédit de la maison en bitcoin et Michel Drucker va être prochainement décongelé.
Posté par mbfcs2, le 18.04.2020 à 14:12 [#2]
Ah ah, on voit bien que ton message a été programmé, puisque les voitures volantes ça existe même pas, banane
Ajoutez votre prose ! (lâch t komm)
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