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Vu en concert

[Live] Rock en Seine 2012

Cette année, difficile de trouver un festival qui nous fasse complètement envie. Mais à plus y réfléchir, ce samedi de Rock En Seine avait de quoi nous satisfaire : des gros noms comme les Black Keys ou Noel Gallagher à côté de groupes plutôt appétissants comme les Eagles Of Death Metal, Maxïmo Park ou dEUS.

Une fois la visite complète des rues de Saint-Cloud pour trouver une place (on remercie la municipalité de nous offrir la gratuité tout le mois d'août) et une longue marche ponctuée de SMS rageurs à base de "Bah alors, tu vas quand même pas rater Paolo", on trouve quand même à s'offrir une pause vessie avant d'arriver pour l'ouverture de Maxïmo Park. De mon côte, c'est un peu le groupe de Newcastle qui m'a poussé à venir ; c'est clairement le concert le plus attendu de la - ma - journée.

J'ai toujours eu du mal avec les concerts en pleine journée. Pourtant, Paul Smith y met du sien et arrangue la foule. La setlist, concentrée sur le premier album A Certain Trigger, prenant le meilleur du second Our Earthly Pleasures (Our Velocity pour l'ambiance, Books From Boxes pour la classe), du dernier The National Health (Hips And Lips, Write This Down) et du troisième Quicken The Heart (aucune chanson), fait tout pour séduire. Le clavieriste sautille, Paulo a la bougeote, le reste du groupe est planté, le public se lance doucement... Côté public, Alex et Kev donnent tout sur Limassol, Alex reprend même Smith quand il se plante sur le break d'I Want You To Stay. Et le final, aussi attendu que réussi, sur Apply Some Pressure que reprend en choeur la grande majorité de la gente féminine autour de nous (et si c'était ça le grand moment du concert ?). Entrée réussie.


On sillonne alors tranquillement le domaine de Saint-Cloud en attendant les prochains concerts, étant quand même très moyennement tentés par Caravan Palace. Retour vers la grande scène pour y voir (de loin, déjà) les Belges de dEUS. dEUS, c'est un peu le groupe des rendez-vous manqués. Parce que j'en ai vraiment une bonne image, parce que je me dis toujours qu'ils sont bons, et qu'à chaque fois que je tente de m'y mettre, ça colle pas. Et c'est encore le même constat ici : la prestation est vraiment bonne, le groupe impose son ambiance, mais... Nous arrivons pendant Quatre Mains, single du dernier album fraîchement sorti Following Sea, dont les montées rendent plutôt bien sur scène. Puis Ghost, où là j'ai bien plus de mal à accrocher. Les fans doivent se régaler, mais de loin, c'est bien plus difficile. Puis, avant de partir, les mélodies accrocheuses de Keep You Close finiront de me donner cette sensation bizarre que je passe pas loin d'un super truc...


Si on part si tôt, c'est pour tenter d'aperçevoir la fin de The Bewiched Hands que nous a si bien vendu Alex. La surprise est de voir sur scène la fin d'un concert d'un tout autre groupe, Deap Vally, avec qui les Rémois ont inversé les passages (ouais, ça saute pas aux yeux, mais The Betwiched Hands est un groupe de Reims). Bad Timing, en guise d'hommage à dEUS.

C'est l'heure du rush aux stands de restaurabouffe, intelligement regroupés autour d'autant de tables qu'il y a de stands. Ici, c'est un peu Benetton : United Colors of Bouffe. Pourtant, le public semble ravi de sortir avec pour 8 euro d'une barquette de riz recouvert d'un amalgamme qu'on aurait peine à considérer comme réussi si jamais on s'était essayé à la cuisine. Alex, l'homme de tous les risques, néglige la Megassiette créole et part à l'assaut du stand de pizzas attendre 30 minutes une quatre-fromages aux ingrédients tombés à terre quelques secondes plus tôt. Ah, l'ambiance festival...


L'ambiance festival, c'est aussi 20 minutes pour avoir le droit de poser trois gouttes dans un urinoir. 20 minutes qui feront globalement rater l'ensemble de l'oeuvre de Noël Gallagher et ses High Flying Birds. Alors, j'aurais pu vous raconter comment depuis le milieu du festival, The Death Of You and Me avait l'air sympa, comment If I Had A Gun avait l'air réussi. Mais même en tentant de s'approcher plus, AKA... What A Life! semblait si lointain qu'on aurait fait jouer Jean-Marc Michu avec une perruque en play-back qu'on n'aurait rien vu.


Peine perdue donc, et alors que Kev, noyé dans le public de "Noël Ras-la-gueule" profite autant du concert que des fumées qui l'entourent, nous tentons de nous placer pour le concert des Eagles Of Death Metal. Dans la moiteur, l'ambiance est longue, mais au moins, nous serons aux avants-postes. Bonne idée, puisque nous pourrons profiter des impressionnants larsens de réglages, puis, pendant le concert, des innombrables coups de coudes et coups d'épaules de djeunz venus se mélanger au pogo se jouant quelques mètres devant nous. Le concert ? Si on ne peut pas reprocher au groupe de jouer à fond la carte du groupe décalé gentiment crétin sur les bords (Jesse Hugues est finalement un très bon showman, même quand il fait la poule), leur son a semblé à mes oreilles un déluge de guitares gratuites, laissant de côté toute tentative d'entendre quelque chose qui ressemble à une mélodie. J'aurais pu penser que ma méconnaissance des titres y était pour quelque chose, avant de constater que les quelques titres plus familiers (Cherry Cola, I Want You So Hard) étaient joués de la même manière : à la bourrinos. Bon, admettons, mais pas pour moi.


De l'autre côté, le concert des Black Keys a déjà commencé. Balancés tête d'affiche, le groupe affirme son nouveau statut de groupe mainstream. Le public est au rendez-vous : presque pas la peine de se retourner depuis le concert des Eagles, on est déjà dans la foule du duo. Ce ne sont même plus des Playmobil, on assiste au concert depuis les écrans géants qui sont comme des télés 36 cm. D'ici, difficile de se mettre complètement dans l'ambiance, mais le groupe assure le show : les titres des deux derniers albums en premier (Howlin' For You, Next Girl, Run Right Back), accompagnés de deux musiciens additionels ; puis un break en duo de trois chansons avant de redonner la part belle aux derniers albums, embrayant sur le désormais classique Little Black Submarines.


On imagine qu'une bonne partie du public est là grâce aux musiques de pub, de fond sonore dans D&Co et dans Le Grand Journal. Kev confirmera en voyant le mouvement de foule qui s'enfuit après l'enchaînement Tighten Up / Lonely Boy que le groupe a évidemment placé en pré-final. Le final, en guise de feu d'artifice, est envoyé sur I Got Mine, 17e et dernier titre d'une version écourtée du concert de Lille, en janvier dernier.

Sur le chemin du retour, les batteries des portables ont rendu l'âme ; on ne retrouvera plus Kev. La friterie Momo fera aussi disparaitre Alex. Nous nous arrêtons devant la scène "Pression Live" (tout un symbole) pour aperçevoir Mark Lanegan. Tout comme les Wombats l'an dernier, la configuration batarde de la scène, perdue au fond du site, devant un parterre penché, aura raison de nous. Après avoir réussi à voir une silhouette sur lumières rouges, flanqués contre les poubelles, c'est avec regrets que nous nous admettons vaincus. Et puis, il reste la montée de Saint-Cloud à gravir pour retrouver la voiture...

Écrit par mbfcs2 | Publié le 02 septembre 2012


Commentaires battus
Posté par mr.suaudeau, le 02.09.2012 à 22:34 [#1]
Alors non, en fait ce qui s'est passé avec Paulo sur I want you to stay, c'est qu'à la fin du 2ème couplet, il... Non je déconne.
C'est marrant quand j'y repense, je n'ai subi aucune violence pendant les Eagles of Death Metal, malgré notre proximité avec le pogo. Sauf si la projection d'un liquide chaud dans notre dos s'avérait un jour être ce qu'on craignait...
Comme on dit à Vincennes : merci mb pour le CR!
Posté par mbfcs2, le 03.09.2012 à 07:45 [#2]
C'est vrai que ton attitude pendant les Eagles était assez à l'image de ce que je ressentais : je crois que t'as pas bougé d'un poil (en fait j'ai même été étonné que tu bouges pas au moins pour te barrer)
Pour la violence, eh bien c'est normal, puisque nous étions à côté et que nous on est toujours "le passage".
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