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Vu en concert

[Live] Kasabian - Bataclan, Paris
@Bataclan - 23.02.07 - Vu en concert

A l'occasion de l'Empire Tour, le groupe anglais Kasabian passait par Paris, au Bataclan plus précisement. Et comme je les aime plutôt bien-beaucoup, j'y étais, et comme je vous aime bien-beaucoup, je vais vous raconter cette agréable petite soirée.

Après avoir évité la horde de djeunz aux flyers à l'entrée de la salle avec la fameuse blague "Désolé j'ai pas de bras" (à laquelle un de ses djeunz m'a répondu "Pas de cerveau non plus", ce qui prouve que l'humour était de la soirée), la première partie du concert est assurée par Black Daniel, un groupe qui pourra sans doute concourir dans la catégorie de la plus mauvaise première partie. Leur présence sent le piston à plein nez, un coup du producteur. Le groupe est composé de trois membres, un chanteur qui ressemble à celui de Maximö Park mais en plus gros, qui joue des maracas et qui chante "bla bla bla" dans un mégaphone, un guitariste tout frêle avec des lunettes de Polnareff, et un batteur qui s'est déguisé en Fratteli, c'est dire le niveau. Le tout pour un set de 6-7 chansons assez indigeste de rock linéaire, très vite chiant, qu'on saluera pour avoir essayé de mettre de l'ambiance.


Les Black Daniel chantent flou.

Mais bon, je suis pas venu pour ça moi... Kasabian arrive sur scène vers 21h, pour un concert prévu à 20h, normal donc. Le public, à classer dans la tranche 20-30 ans avec des accents adolescents à frange, s'est pressé dans la fosse pour attaquer directement par Shoot The Runner, en français Chasser le renard. Le groupe ne perd pas de temps, Tom, le chanteur, est déjà à fond, tandis que notre ami Serge est déjà noyé avec ses aigus dans le son des guitares. Pour rappel, Kasabian, c'est quatre anglais : Tom Meighan au chant, Serge "Jesus" Pizzorno à la guitare et au chant aussi un peu quand même, Ian Matthews à la batterie et Chris Edwards à la basse, auxquels vient s'ajouter Jah Mehler sur scène pour une seconde guitare, le tout pour un rock teinté d'électro par moment, avec le petit côté prolo qui va bien.

Le groupe enchaîne les titres en alternant ceux du premier album (Reason Is Treason et son magnifique "K.I.L.L." repris par le public, Cutt Off...) qui avait plus le côté électro, et ceux du dernier album au son plus rock "de base", Empire, et dont je dois faire la critique depuis 6 mois environ. Après avoir entamé Sun-Rise-Light-Flies, le groupe est interrompu par la sécurité, les djeunz de la fosse ayant pété les barrières de sécurité, hu hu... Tom repart en coulisses après avoir expliqué en anglais qu'il fallait s'éloigner de la barrière s'ils ne voulaient pas mourir, tandis qu'au bout de cinq minutes de vide les autres membres entament un boeuf. Attention, je vous vois venir, ils n'ont pas sorti le barbecue, ça veut juste dire qu'ils se sont mis à jouer en improvisant, voilà. Tom revient alors, tout sourire (il avait pas encore attaqué la bière), en blaguant "que personne n'allait mourir", avant d'inviter plus tard la fosse à se rapprocher, tout en embrassant le gorille de la sécurité sur le crâne (dans le style "ouais je comprends bien qu'il y a des gens qui se font compacter, mais j'ai un show à faire... Oh, allez, c'est que du show ça. Enfin je comprends, mais bon... Enfin merde hein).


Exclusivité NazeJournal : Kasabian de dos.

Kasabian continue en alternant parfaitement les titres des deux albums, avec un plus net succès pour les titres du premier album, qui ont pour avantage de comporter des refrains faciles à reprendre, à base de la la la la. Mais le bon petit public s'est bien déchaîné sur les nouveaux titres, y a pas de raison, d'autant plus qu'ils étaient agrémentés de petits extras par Ian. Deux albums, ça fait pas beaucoup pour un concert, du coup Serge nous en rajoute une petite (que je serais infoutu de remettre, j'avoue [1]), avant que le groupe ne parte faire une mini-pause, sorte de faux départ avant un gros rappel (en même temps au bout d'une heure, ça faisait pas lourd le concert).


Serge est beau quand il chante.

On reprend donc avec Apneoa très bien taillé pour la scène, tandis qu'on voit les appareils photos et téléphones fleurir dans la salle, à tel point qu'on se demande ce que peuvent bien chercher les mecs à l'entrée de la salle. Le Bataclan [2] s'embrase sur le single Empire, qui permet au groupe de montrer tout son potentiel scenique. Serge enchaine sur quelques titres perso, Me Plus One, The Stuntman (ouais, alors d'ailleurs, quitte à faire The Stuntman, tu pourrais faire U-Boat mon petit Serge. Merci. Je sais que tu lis le NazeJournal, allez). Pourtant assez insupportables en interviews télé, le groupe se livre totalement à son public, en même temps on a payé pour ça, hé ! [3] Et bien loin du côté prolo qu'on pourrait leur donner si facilement, comme j'ai pu le faire (mais c'était pour le style, voyons), Kasabian enchaîne les grands moments sur la fin, avec d'abord The Doberman issu du dernier album et ses envolées pas-lyriques-mais-pas-loin et ses changements de rythme, et surtout, par-dessus tout, ouille-ouille-ouille j'en-ai-les-fesses-qui-font-bravo, le trio de singles du premier album, à savoir Processed Beats pour se chauffer, et les fameux Club Foot pleins de OUTCH ! jouissifs (surtout quand ils sont poussés par une salle entière) [4] et un final sur L.S.F. où l'ensemble du public reprend en choeur les la la la comme s'il s'agissait du tube ultraconnu par la planète entière.


Eh bah que moi d'abord je sais faire la toupie, euh.

J'applaudis donc des deux mains, en notant le show du groupe et surtout de Tom Meighan, qui communique avec son public sans se la raconter (avec un mini-doigt tout juste, comme quoi !), plein de Meurci Parisssse !, et plein de micro tendus. Je note qu'il a précisé que Paris était sa ville de concert préférée, on verra ça mercredi à Lyon, hu hu !

Le NazeCadal : Club Foot en livZ
Et comme je suis gentil avec vous, je vous fais profiter de Club Foot, même si bien sur je n'avais pas mon appareil photo avec moi... euh... (oui alors d'accord le son sature, j'ai bougé, mais j'ai pas osé leur demander de jouer moins fort). Je pige pas trop pour le player, apparement on n'arrive pas à choper la durée totale, mais bon, y a le morceau en entier.

_

Notes du bas de la page (ou un peu avant)
[1] Je vous ai vu avec vos allusions salaces, oh !
[2] Très bel évitement de la répétition.
[3] Le mec pas trop radin déjà.
[4] Les cons, au début j'ai cru qu'ils jouaient ma sonnerie de portable. J'ai reflechi quand même avant de décrocher.
Écrit par mbfcs2 | Publié le 24 février 2007


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