Quoi ! Vous n'êtes pas connecté ! Mais c'est fou, ça, oh, eh.
» Vite ! Je veux m'inscire !
» Vite Vite ! Je veux m'identifier !
Les derniers commentaires >
s'ils l'ont dit, c'est q'c'est vrai

Membres connectés
Bah... Personne!
Fl'URSS des articles
Contact
Besoin d'un crédit ? Je peux pas vous aider. En revanche, pour toute remarque ou preuve d'affection, vous pouvez me contacter via mbfcs2 arobase hotmail point com. Love. (sinon y a aussi via michelin, mais là c'est pas super drôle)
-
Icones :
famfamfam
Trees :
~getfirefox






Vu en concert

[Live] Noel Gallagher’s High Flying Birds
@Aéronef, Lille - 8 octobre 2012

Échaudés par les longues attentes à l'Aéronef, c'est encore un peu enrhubés, groggys et la gorge irritée que nous arrivons dans la salle Lilloise alors même que Jake Bugg a déjà entamé sa première partie. On tente de passer une tête pour aperçevoir le jeune anglais nous servir son folk-rock. Bordel, le gamin n'a que 18 ans (attends le gars il a même pas connu la Coupe du Monde aux States) et enchaine déjà plutôt pas mal les titres avec sa dégaine d'anglais pur jus (en gros : Miles Kane). Même si les premiers titres acoustiques et solo sont loin de me convaincre, la fin du set, où Jake Bugg s'accompagne de deux musiciens, est bien plus enlevée. C'est qu'on taperait presque dans les mains.


Photo du concert de Lyon par Pierre @ Ocean Of Noise - Toutes ses photos sur Ocean Of Noise - Merci Pierre !

Alors forcément, à arriver plus tard, on se retrouve à attendre Noel Gallagher and friends un peu plus loin dans la salle, derrière deux grands mecs aux cheveux bouclés /
Setlist

(It's Good) To Be Free
Everybody's on the Run
Dream On
If I Had a Gun...
The Good Rebel
The Death of You and Me
Freaky Teeth
Supersonic
D'Yer Wanna Be a Spaceman?
(I Wanna Live in a Dream in My) Record Machine
AKA... What a Life!
Talk Tonight
Soldier Boys and Jesus Freaks
AKA... Broken Arrow
Half the World Away
(Stranded On) The Wrong Beach

Let the Lord Shine a Light on Me
Whatever
Little By Little
Don't Look Back in Anger
en brosse / avec un chapeau. L'occasion de voir que ceux qui sont là sont pour la plupart ceux qui ont passé leur adolescence à user Morning Glory sur leurs walkmans alors que Jake Bugg ne savait pas encore marcher (non mais 1994 ah non quoi).

21h, l'anglais est à l'heure. Et c'est parti pour un set où vont s'enchainer une fournée de titres pop tubesques, sans réelle fausse note. Avec un seul album à leur actif, c'est sans souci que les High Flying Birds vont piocher dans le répertoire d'Oasis. Sur les 20 titres qui seront joués ce soir, pas moins de 8 sont issus des années fruitées de Noel. Le set attaque d'ailleurs avec It's Good To Be Fruit Free, l'occasion pour nous de voir débarquer un danceur hypnotisé à nos côtés, n'hésitant pas à vivre sa musique en pliant très très fort les yeux et en déployant ses mains comme s'il aidait un avion à faire une manoeuvre. S'il est important d'aller voir les artistes en concert, il ne faut pas oublier que ça nous aide aussi à croiser des gens vraiment, vraiment... étonnants.

Que cela ne nous empêche pas de goûter notre plaisir : le set enchaîne proprement les titres de l'album des NGHFB ; un peu trop proprement peut-être. Tout est carré sur l'arche de Noel (ouais je l'ai pas trop bossée celle-là). Il est sur que Noel Gallagher n'a pas un jeu de scène des plus exaltés... Le reste du groupe non plus, même si le clavieriste a parfois tendance à sautiller sur sa chaise. Les pauses entre les titres, toutes lumières allumées, aident un peu plus à calmer le jeu. Mais il faut dire qu'on est pas vraiment venus pour voir un show sons et lumières, finalement. Parce que le père Noel a ramené une hotte de chansons pop quasi parfaites, entre Everybody's On The Run, Dream On ou The Death Of You And Me, dont le potentiel live est plutôt efficace et suffisent à réchauffer la salle. Il n'y a que AKA... What A Life! qui me parait desarticulée et presque inaudible (coucou les aigüs).

21h42 : Noel Gallagher sourit.
Pourtant, le public ne s'y trompe pas et ne se gène pas pour reprendre en choeur les refrains. Derrière nous, un mec crie pour la seizième fois "Cast The Shadooooooow !". Ici, l'ambiance est bonne.

Mais ce n'est évidemment rien comparé aux climax Oasisiens comme Supersonic, revisitée dans une version acoustique et flanquée de l'intro de Wonderwall. Noel Gallagher n'a pas choisi de nous assomer avec les titres les plus évidents d'Oasis, mais le public est connaisseur et se plait à reprendre Half The World Away ou Talk Tonight (ce qui est d'ailleurs loin d'être mon cas, moi qui n'écoutais que les singles de Morning Glory et Be Here Now...). C'est dans le rappel qu'on aura vraiment la joie de repartir quinze ans en arrière. Les High Flying Birds y enchainent un Whatever plus feutré que l'original (rien à voir avec la version du Crédit Agricole), mais se lâchent totalement sur Little By Little. En guise de final bien huilé, Nöel Gallagher fait chanter tout l'Aéronef sur Don't Look Back In Anger[1]. L'occasion de balancer le yahourt anglais appris à force d'écoutes répétées il y a quelques quinze années de ça... L'occasion aussi de voir à quel point les chansons de ce gars-là ont marqué toute une génération. Et même si son show semble reglé comme du (bon) papier à musique, on ne pourra jamais vraiment se plaindre d'entendre des titres de cette trempe.
Notes du bas de la page (ou un peu avant)
[1] "Ne retourne pas à Angers"
Écrit par mbfcs2 | Publié le 14 octobre 2012


Commentaires battus
Posté par mr.suaudeau, le 14.10.2012 à 13:06 [#1]
"en déployant ses mains comme s'il aidait un avion à faire une manoeuvre".
Joli!
Merci pour le CR, j'aurais bien aimé être là finalement tiens.
Posté par Charterhouse11, le 14.10.2012 à 15:06 [#2]
J'ai fait le concert à Lyon finalement, suite à un concours de circonstance bien cool.
A la base, je ne voulais pas y aller: prix rhédibitoire (35? mazette!) et premier album pas oufesque (même si la 1ère partie tient vraiment la route). Et puis bon, vu qu'on m'a filé une place pour presque rien, j'ai pas fait mon difficile.

Je ne t'apprendrai rien en te disant que la setlist est la même. :))

Plutot la même impression que toi: un bon début (les meilleures chansons du solo), une suite moyenne (les moins bonnes chansons du solo) avec qqs titres d'Oasis bien sympatoches. Et un rappel forcément réussi vu les tubes qu'ils ont joué.

D'ailleurs, c'est en voyant toute la salle (et quand je dis toute c'est toute, moi y compris) reprendre le Don't Look Back in Anger du début à la fin que je me suis dit que les tubes de cet acabit, c'est quand même pas tous les matins.

Bref, chouette concert, Nono a fait le job. C'était cool. Et jolie chronique by the way!
Posté par mbfcs2, le 14.10.2012 à 22:03 [#3]
Merci beaucoup !

Et ouais, j'ai suivi tes aventures et ton concert de dernière minute. Bon, moi j'ai payé le prix fort, mais j'avais vraiment envie d'aller le voir. D'autant plus que son album m'avait déjà fait comprendre que le garçon était quand même un sacré songwriter ; ouais parce que finalement je suis quand même passé plutôt à travers Oasis à quelques années près.

Du coup les chansons d'Oasis me parlaient pas trop, mais j'ai bien aimé l'ambiance du concert, et je vois que tu dis qu'à Lyon, Don't look back in anger a fait son effet aussi. C'est surtout ça que je retiens, ça m'a fait passer une bonne soirée en dépit du "jeu" de scène et tout ce qui l'entoure. Voilà, tu l'as dit : Nono a fait le job.
Ajoutez votre prose ! (lâch t komm)
Nom :
E-mail (facultatif) :
Recopiez le prénom :
Votre commentaire :

 S'abonner au fil RSS des commentaires de cette page
Et tu parles allemand, aussi ?

© nazejournal.com, un site qu'il est bien.
Depuis le 10/04/2000. Déjà. Eh oui.
et aussi > Portfolio | le NazeBlog | à propos du NazeJournal | des nouvelles d'El_ChiCo
et des vieux trucs > Le studio | Euro2008 | TP131OnTheWeb