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Carnet de notes

La Roux - “Tigerlily”
La Roux

Que tout ceux qui ont cru que j'avais vendu mon âme aux sonorités psychés et pleines de bons instruments du jardin se rassurent, on ne balaye pas en un revers de main 25 ans de culture pop. A la fin de l'année 2008, on assistait à l'arrivée sur le devant de la scène de quelques jeunes artistes aux sons rétro-électro. Si à l'époque, et sans avoir la mauvaise conscience de les comparer, j'avais mis mon coeur à disposition de Ladyhawke et de ses "Better Than Sunday" qui résonnent encore, j'avais laissé de côté La Roux. Pourtant, le duo porté par l'anglaise Elly Jackson avait tout pour me plaire sur le papier : sons kitchissimes, synthés à foison, coupe de Desireless qui se serait endormie sur le côté, boîtes à rythmes fluos...
Mais si le single Quicksand m'avait titillé, c'était trop, vraiment trop. Trop d'excès, trop de tape-à-l'oeil, à vrai dire : trop honnête pour être vrai. Parce que si l'ambiance rétro 80 était assumée, elle était surtout usurpée ; jamais on n'a eu le droit à ça dans les années 80, même aux plus glorieux temps des rouges à lèvres sur les hommes et des leggings qui brillent dans la nuit. Si bien que ça sentait un peu trop la facilité à balancer des sons analogiques et à abonder dans les clichés. Sauf que le temps a passé, et qu'il m'a fallu un an pour tenter d'apprécier ce premier album de La Roux avec un autre regard.



Le regard a changé, mais l'idée est la même. Certains titres ont des intros qu'on croirait extraites de la fête à neuneu ou encore d'un démonstrateur de synthés dans les rayons de Noël. Combien de passages musicaux semblent être captés des menus de jeux Master System ou de NES ? Mais au milieu de tout ça, le fan de pop s'y retrouve. Parce que tout n'est pas qu'artificiel là dedans, les mélodies, les chansons, tout est issue d'une culture poppy des plus complètes. On sent qu'on écoutait de la synth-pop à la maison, que Human League et Heaven 17 tournait à plein régime. Alors plutôt que de piocher dans les singles de l'album, il m'a paru judicieux de choisir un titre qui à mon sens résume parfaitement ce disque : Tigerlily, qui annonce immédiatement la couleur. Faux 8-bits, voix qui (s')écorche dans les aigus, passage méga-über-kitsch de la voix masculine, mais une parfaite conception de la chanson pop qui s'inscrit directement dans les prétendants à siffloter sous la douche. Attention, ça pique.
Écrit par mbfcs2 | Publié le 05 février 2010


Commentaires battus
Posté par poiuyt, le 06.02.2010 à 11:41 [#1]
Ouais, moi j'ai toujours du mal avec La Roux... Plutôt qu'un truc 80's revival sympa, j'y vois plus un madonna en plus hype...
Ou un peaches en mois bon, au choix...
Posté par mr.suaudeau, le 06.02.2010 à 22:38 [#2]
Moi je l'aime bien cet album et me reconnais pleinement dans ta critique mb: ça fait souvent too much dans le tout électronique. Sauf sur deux chansons sur lesquelles la force de la pop prend largement le dessus: ton Tigerlily et Colourless Colour, mes deux préférées de loin.
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