Quoi ! Vous n'êtes pas connecté ! Mais c'est fou, ça, oh, eh.
» Vite ! Je veux m'inscire !
» Vite Vite ! Je veux m'identifier !
Les derniers commentaires >
s'ils l'ont dit, c'est q'c'est vrai

Membres connectés
Bah... Personne!
Fl'URSS des articles
Contact
Besoin d'un crédit ? Je peux pas vous aider. En revanche, pour toute remarque ou preuve d'affection, vous pouvez me contacter via mbfcs2 arobase hotmail point com. Love. (sinon y a aussi via michelin, mais là c'est pas super drôle)
-
Icones :
famfamfam
Trees :
~getfirefox






Vu en concert

[Live] Depeche Mode @Bercy, Paris - 19.01.2010

J'avais dit que je n'irai pas voir Depeche Mode au Stade de France, en juin dernier. Non, même si c'est le groupe que j'ai le plus écouté depuis maintenant une quinzaine d'années (soit plus que la moitié, je suis pas si vieux alors ?), voir des Playmobil pour 60 euro la place, non merci. Tant pis, DM cette année, ce sera sans moi. Et puis l'album est pas si bien, s'ils en jouent même, allez, la moitié, je vais pas aimer. Quoi ? Ils passent à Bercy pour mon anniversaire ? Ah non mais moi j'ai toujours aimé Depeche Mode, oh, j'y vais. Quoi ? 60 euro pour une place tribune d'en face ? Oui bah pas grave oh, c'est Depeche Mode quand même !
Échaudé par de trop nombreuses mésaventures (parking sous les grues, embouteillages, parking introuvables...), cette fois, c'est décidé, arrivée à 18h, soit deux heures avant l'heure annoncée : parking Gare de Lyon, une note un peu salée mais que je ne payerai pas (c'est mon anniversaire, c'est donc parking gratuit), un peu de trajet à pieds, mais on a le temps, c'est la fête après tout. Bercy vient tout juste d'ouvrir ses portes, la file d'attente de la fosse est déjà bien remplie tandis que l'entrée des gradins est encore rapide. Rapide, comme la fouille - pas d'extincteur, pas de parpaing, c'est bon -, et arrivée dans la salle presque vide. Ça va être long, mais ça va être bon au moins on y est, on s'évitera le stress du retard. On le compensera à peine avec le stress de la faim et du fatal pipi.

20h, la salle est bien plus garnie, bien plus que mon ventre. Finies les projections des prochaines grandes affiches de Bercy (Tokio Hotel, Rihanna...), le noir se fait. Oh, ils sont un peu loin quand même. Pas trop grave. Il s'agit de la première partie : Nitzer Ebb. Le chanteur s'excite dans son costard cravate, crie, fort, trop fort, entame son déjà 156e droite-gauche de la soirée (au bout de deux minutes), tente pourtant d'emballer le public. Oh, il y arrivera bien au final, pour les quelques rangs devant, mais le son bourrinos basé sur les percussions a du mal à me satisfaire. Le garçon assène des "Thank You" à la fin de chaque titre (devrais-je plutôt dire : répétition infernale d'un même thème jusqu'à épuisement) sans attendre les applaudissements. A fond dedans, ça on pourra pas le leur reprocher. Oh tiens, il se met à chanter avec une mélodie, manquait plus que ça. Ah non. Tiens, cette voix nasillarde, on dirait Andreas Dorau. Ça serait bien que ça s'arrête en fait. Mon voisin de droite est du même avis.

Une demi-heure d'entracte, ce sera suffisant pour parer au fatal pipi. La tension monte dans le public dont les premiers rangs de la fosse tentent une ola qui a bien du mal à prendre. La seule apparition du logo de Depeche Mode sur l'écran, dix bonnes minutes avant l'entrée sur scène aura beaucoup plus d'effet. Ça tape du pied, ça frappe dans les mains, ça siffle même parfois. C'est long, Dave n'a pas du finir son brushing. Puis, le noir, une nappe d'ambiance, l'entrée des musiciens. Premier riff de Martin Gore, la foule s'embrase ; dans le vent. Au bout du quatrième riff, on a compris que ça ne partirait pas comme ça. La voix de Daaaaaaave attaque In Chains. Pas nécessairement du meilleur effet pour une entrée, mais admettons qu'il s'agisse de la meilleure ouverture si on doit piocher sur l'album Sounds Of The Universe (SOTU pour les intimes). Pas de souci pourtant, le public répond présent alors que le groupe monte déjà en puissance.

Wrong retentit alors. On sent que le groupe se cherche encore un peu, ou alors c'est juste que le titre et son tempo lent ne se prête pas si bien au live. Sur Hole To Feed, Gahan peine même à trouver de la justesse, mais la mayonnaise prend confortablement, si bien qu'après trois titres de SOTU, Depeche Mode attaque les classiques, ceux-là même qui commencent à irriter les plus inconditionnels des fans (les "vrais fans", bien sur). Il faut dire que si le groupe sait faire le show et jouer les titres les plus marquants, l'inconvénient est d'en faire un spectacle millimétré, dont on connait à l'avance les passages qu'on aurait cru improvisés. Mais comment bouder son bonheur quand arrive les premières notes de Walking In My Shoes, chanson qui termine dans l'extase de la batterie de Christian Eigner, qui prend un peu plus de place lors de cette tournée ? Même mon voisin dira dès le départ "Oh c'est bon ça", c'est pour dire. Oui, ok, il l'a dit à chaque début de chanson, mais c'était bon ça, hein.

Dès lors, on enchaîne les tubes du groupe, si bien qu'on se croirait dans une tournée best-of. La part est belle pour les albums Songs Of Faith And Devotion, Ultra et l'album le plus connu du groupe, Violator ; même les titres qui ne sont pas des singles en font partie, notamment lorsque qu'on attaque le passage Martinou. Laissé seul au micro, Martin se fait accompagner dans des versions épurées d'Insight, à l'origine chantée par Dave sur Ultra, le désormais classique Home où l'homme à la choucroute d'argent tiens la note avant de faire l'oiseau et de laisser le public reprendre les choeurs en écho, mais aussi lors du rappel sur One Caress, dont on regrettera l'arrangement live qui ne permet de sortir des cordes que du synthé de Peter Gordeno.

On n'oubliera pas les chansons pour se souvenir que le groupe n'est pas mort... Dave attaque Precious, issu de Playing The Angel, toujours aussi peu adapté au live selon moi mais qui compense par une jolie projection, on fait ce qu'on peut ; Miles Away / The Truth Is est là pour remettre un peu de SOTU dans la machine et discrètement jouer un titre composé par Gahan. Pour le reste, du classique, du grand classique, mais qu'est-ce que c'est bon ! Face à 17000 spectateurs dont la grande majorité connait les tubes sur le bout des doigts, il suffit d'allumer la mèche avec quelques notes pour que Bercy reprenne en choeur. Pas besoin d'attendre très longtemps, pendant que Dave fait sa sempiternelle toupie, le public chante à gorge déployée les couplets de A Question Of Time. Des ballons volent sur un Policy Of Truth où Dave commence à forcer sur sa voix, mais dont les sons sont toujours aussi parfaits. Le groupe quitte une première fois la scène sur le classique diptyque Enjoy The Silence / Never Let Me Down Again aux breaks retravaillés et écourtés, mais où une fois encore le public reprend en masse et joue les vagues humaines alors que Dave profite de l'avancée de la scène dans la fosse.


Never Let Me Down Again

Après One Caress, la formation au complet revient pour trois autres titres. Stripped d'abord, qui apportera une ambiance pesante idéale pour jouer Behind The Wheel à la perfection, là encore dans un décor parfait, et surtout avant le final Personal Jesus, lancé lentement avant de pousser tout le monde à reprendre les "Reach Out And Touch Faith", oui, même toi la dame qui devait dire quelque chose comme "Rach at et douv dave", on t'en veux pas, tu as le droit. Parce que même si on ne sera pas dupes, que les voix sont de plus en plus forcées et que les arrangements ne sont plus aussi puissants qu'avant, on ne pourra jamais réellement être déçus d'avoir devant soi un groupe qui donne tout sur autant de chansons puissantes et reprises par un public en feu.

In Chains
Wrong
Hole To Feed
Walking In My Shoes
It's No Good
A Question Of Time
Precious
World In My Eyes
Insight
Home
Miles Away / The Truth Is
Policy Of Truth
In Your Room
I Feel You
Enjoy The Silence
Never Let Me Down Again

One Caress
Stripped
Behind The Wheel
Personal Jesus
Écrit par mbfcs2 | Publié le 26 janvier 2010


Commentaires battus
Pas encore de commentaire !
N'hésite pas à dire ce que tu penses ! (non pas ça)

Ajoutez votre prose ! (lâch t komm)
Nom :
E-mail (facultatif) :
Recopiez le prénom :
Votre commentaire :

 S'abonner au fil RSS des commentaires de cette page
Il est où le smiley :je t'aime client:i: ?

© nazejournal.com, un site qu'il est bien.
Depuis le 10/04/2000. Déjà. Eh oui.
et aussi > Portfolio | le NazeBlog | à propos du NazeJournal | des nouvelles d'El_ChiCo
et des vieux trucs > Le studio | Euro2008 | TP131OnTheWeb