Parmi les groupes pour lesquels j'ai une attention particulière, les anglais d'Athlète avaient réussi avec leur dernier album en date, Beyond The Neighbourhood (2007) un disque pop que j'estime presque parfait. Porté par les titres Hurricaine et Tokyo, les singles masquaient un disque feutré avec parfois de doux accents électroniques comme sur le superbe The Outsiders.
Pas étonnant que je fus impatient de découvrir le nouvel opus, Black Swan, sorti le 24 août dernier. Et c'est décevant, pour ne pas dire plus. Pas vraiment mauvais non plus, mais on attend une étincelle de magie qui n'arrivera jamais et qui laisse une impression fade. Alors, dans cet ensemble de titres un brin mous, on sauvera quand même le single accrocheur qui constitue l'ouverture de l'album, Superhuman Touch.


Petites notes de synthés sur un refrain en guise de poussières d'étoiles, ce même synthé qui porte la voix toujours aussi joliment écorchée de Joel Pott, air entêtant : Superhuman Touch est une réussite de chanson pop colorée. Dommage qu'elle n'infuse pas un peu de folie au reste de l'album.