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Chroniques d'albums

Broken Records - Until The Earth Begins To Part (2009)

TRACKLIST
1. Nearly Home / 2. If The News Makes You Sad, Don'T Watch It / 3. Until The Earth Begins To Part / 4. A Promise / 5. Thoughts On A Picture (In A Paper, January 2009) / 6. If Eilert Loevbord Wrote A Song, It Would Sound Like This / 7. Wolves / 8. Ghosts / 9. A Good Reason / 10. Slow Parade /
Tout avait commencé fin 2008 avec un billet sur le blog de Twist, I Left Without My Hat, qui vantait les mérites de Lies, titre des Ecossais de Broken Records ; puis, la première écoute qui me scotche, de celles dont on se souvient... Le groupe jouissant d'un bon bouche à oreille sur les blogs musicaux, je me suis alors facilement constitué un mini ep avec les titres récoltés ça et là, entre le site officiel, les pages LastFM ou MySpace, ou encore les blogs. Un ensemble de titres à mon goût franchement remarquable, au son si particulier mêlant des instruments pas si fréquents dans les chansons pop, et dont ressortent encore plus deux titres, Travelling Songs et Lies, donc, érigée ici en meilleur titre de l'année passée ici, rien que ça. Évidemment, la sortie annoncée de l'album pour juin 2009 était attendue avec impatience. Las, un premier extrait (If Eilert Loevbord Wrote A Song, It Would Sound Like This, parce que oui, le groupe a une fâcheuse tendance à optimiser l'affichage des titres en 16/9e) laissait penser que le groupe avait un peu trop pensé ses titres, un peu trop trituré le tout, accentuant un peu trop la vigueur à un tel point que ça en devenait voyant. Seconde désillusion, peu de titres glanés se retrouvent sur la galette, mes deux points d'orgue étant oubliés au passage.

Alors, c'est avec un peu d'appréhension qu'on découvre les 10 titres qui composent Until The Earth Begins To Part, en espérant retrouver la force que les titres avaient dans leurs précédentes versions. Heureusement, l'ensemble des sept musiciens et des multiples instruments, mixant dans des compositions indie rock tendance folk les classiques guitares, basses et batterie aux moins attendus violoncelles, trompettes et accordéons, ajoutés à la voix si chargée de Jamie Sutherland, pouvait difficilement accoucher d'un album fade. On trouvera donc sur cet album des chansons enlevées, telles que les emballantes If The News Makes You Sad, Don't Watch It ou A Good Reason et son violon qui donne envie de danser bras-dessus bras-dessous. Des titres où le groupe semble se révéler le plus, et qui pourtant tranchent avec les habits plus folk calme que les Écossais semblaient endosser avant cet album. Des habits que l'on semble retrouver sur des titres plus calmes, tels que A Promise articulé autour du trio voix / piano / cordes, joli mais pas forcément transcendant malgré une tentative d'emballage final, une remarque tout aussi valable pour Wolves ou Ghosts dont la guitare ne viendra pas vraiment aciduler le tout. Des titres parfaits pour finir un album, mais qui, au milieu de l'effort, auraient tendance à ramollir le tout, sans pour autant considérer ces morceaux comme ratés, mais auxquels il manque l'étincelle.

Finir l'album, Slow Parade s'en charge, jouant entre la voix de Jamie Sutherland et la guitare avant de déclencher un superbe final, pas raté pour le coup, certes attendu mais pas frustrant pour un sou. Parce qu'on pourrait être frustré d'imaginer ce qu'aurait pu être un tel album sans l'envie de vouloir trop bien faire, notamment en se raccrochant aux quelques pépites que sont Nearly Home et sa superbe longue intro toute en cordes qui semble s'étirer sans fin (ce qui est plutôt cocasse comme intro), l'éponyme Until The Earth Begins To Part qui partira du slow pour finir en trompettes, ou le superbe Thoughts On A Picture (In A Paper, January 2009) qui, là, regroupe exactement tous les ingrédients de ce qu'est Broken Records, entre les jeux de rythmes, la mélodie entraînante et (faussement ?) mélancolique et toute l'émotion dans la voix.


Difficile pourtant de ne pas être déçu, surtout quand on avait pris un plaisir immense à écouter les versions précédentes des chansons. Heureusement, si les arrangements et les émotions sont poussées à l'extrême et paraissent quelques fois surjouées, certaines compositions n'en pâtissent pas (c'est sans doute le signe qu'elles sont bonnes). Finalement, passé l'étonnement, on retrouve quand même un album de qualité, qui sort de l'ordinaire qui plus est, distillant quelques titres qui font leur petit effet à chaque fois.

Clip

  Until The Earth Begins To Part

Écrit par mbfcs2 | Publié le 30 juillet 2009


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