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Chroniques d'albums

Kasabian - West Ryder Pauper Lunatic Asylum (2009)

Construit du propre aveu de Serge Pizzorno, le guitariste de Kasabian, comme la bande originale d'un film, West Ryder Pauper Lunatic Asylum, le troisième album du groupe, pourrait aussi en avoir le nom. Un film un peu psyché, puisque ce nom est celui d'un ancien hôpital psychiatrique, et qui se veut dans la lignée du précédent album Empire, tendance rock seventies mâtiné de quelques arrangements actuels, où Tom Meighan aurait laissé pousser ses cheveux et où Dan The Automator (celui-là même qui s'est occupé du dernier album d'Anaïs) aurait joué le producteur.

Ainsi, on retrouve ce côté classic rock dans des chansons comme Where Did All The Love Go ?* où la voix fluette de Pizzorno porte le refrain, délicatement chanté et qui fait le charme et l'emprise d'une chanson dont les couplets rappellent un peu trop ceux de Stuntman sur Empire. Une chanson qui est suivie d'un instrumental - Swarfiga - qui aura le bon goût d'être dissocié du titre le précédent, et qui, avec ses faux airs d'intro des Doors, plante le décor de l'album. De fait, tout l'album est teinté de ce côté rétro : le dansant aux faux airs de Twist Fast Fuse* qui donne envie de faire la danse de Pulp Fiction ; Ladies and Gentlemen, Roll The Dice est le slow qu'on n'aurait pas renié chez Barclay dans les années 60 (voire chez AB Productions dans les années 90) mais auquel Meighan apporte sa voix pour éviter de sombrer dans le mièvre ; ou encore Thick As Thieves*, ballade pop aux accents acoustiques qui sort clairement du lot et là encore qui renvoie à tant de groupes anglais jusque dans les accords, finissant à coups de lalala qui, dans ce cas, marchent indubitablement.

Avec la participation de l'actrice Rosario Dawson, West Ryder Silver Bullet est le titre le plus cinématographique de l'album, installant son scénario à lui tout seul : intro parlée, genre films de gangsters de l'époque, avec une touche d'Ennio Morricone, et des passages "Toi plus moi" - rien à voir avec Grégoire (y a plus de cinq notes), mais plutôt avec des accalmies dans le scénar'. Intro grandes plaines du far-west, c'est sans peine qu'on voit Sergio débarquer avec sa petite guitare faussement distendue avant de s'énerver (mais un énervement Pizzornien, donc plus que gérable) pour entonner les "Oh take aim now !" de Take Aim ; à ne pas confondre avec d'éventuels "Hautacam now !", "Oh t'es kèn Marc", mais plutôt un titre bien emballé, avec un Serge faussement désabusé. Et quitte à jouer le trip totalement psyché-rock, Secret Alphabets sort son ambiance lourde, ses arrangements un peu électro, ses couplets presque susurrés, mais sans doute un peu trop dans le trip pour m'atteindre totalement. Quant au final Happiness, Sergio s'y fait plaisir avec un ballade bordée de piano et de choeurs qui la mérite d'offrir encore une fois quelque chose de nouveau et de clore avec classe l'album.

Auparavant, on n'aura pris soin de ne pas oublier les trois bombes qui jalonnent l'album ; d'abord, le disco Vlad The Impaler, pour le côté film de terreur, mais surtout pour la transe qu'il engendre, avec un chant si particulier et ses "Get Loose Get Loose" faisant face à ses couplets où Kasabian semble se prendre pour les Beastie Boys. Ensuite, Fire, qui mixe les couplets lents du mec tranquillou arrassé par la chaleur avec sa guitare au cou et les refrains bien plus disco sur des "I'm On Fiiiiiiiiiiire" à décrotter un anus de porc ; ce premier single figure en avant-dernière position sur l'album, position assez rare (j'arrive pas à trouver un équivalent) et qui permet à l'album de rebondir. Enfin, Underdog*, ouverture de l'album, et qui sans être un single officiel jouit d'une publicité énorme pour être l'habillage de la pub Sony, a tout d'une des titres comme ceux du premier album en offrait : basse lourde, guitare qui tâche, refrain supra-efficace, chant teigneux de Meighan relancé par les ponts de Pizzorno, rien vraiment à envier à des Club Foot ou LSF.

Preuve en est que si le précédent album aura marqué une rupture avec le premier, abandonnant tous les arrangements électro pour virer du côté du rock à l'ancienne, West Ryder Pauper Lunatic Asylum est capable de mixer le côté fort des chansons rock avec l'ambiance rétro qui semblent animer le groupe désormais. Frustrés de devoir utiliser trop de back-tapes en concert, Kasabian avait privilégié les morceaux dont il était possible de tirer parti en live ; il semble que ce troisième album, bien qu'il pêche encore quelques fois à en faire un peu trop, apporte dans chaque chanson un petit quelque chose, de la péchue à l'entêtante. En prenant des risques tout en réussissant à imposer leur style au fil de l'album, Kasabian ne semble pas s'enfermer dans un carcan. Encore moins dans une camisole de force.

Tracklist
1. Underdog / 2. Where Did All the Love Go ? / 3. Swarfiga / 4. Fast Fuse / 5. Take Aim / 6. Thick as Thieves / 7. West Ryder Silver Bullet / 8. Vlad the Impaler / 9. Ladies & Gentlemen, Roll the Dice / 10. Secret Alphabets / 11. Fire / 12. Happiness


Clips

  Underdog


  Fire


  Vlad The Impaler (trailer)

Écrit par mbfcs2 | Publié le 10 juin 2009


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