Le 12 septembre dernier sortait Death Magnetic, le nouvel album de Metallica, chefs de file du métal forts de leur 25 ans de carrière. Après les succès mitigés de Load, ReLoad et St Anger, notamment auprès des fans dont nombreux considèrent que le dernier vrai album du groupe est le "Black Album" de 1991, Metallica avait fait courir le bruit d'un retour aux sources. Mais plus de 15 ans après le "Black Album", la mission s'avérait compliquée.
N'étant pas un fan accompli du groupe, étant dans la frange moyenne qui a osé s'aventurer au-delà des quelques titres phares entendu mille fois (Nothing Else Matters, Wind Of Change, The Unforgiven, Master Of Puppets) parce que confronté plus qu'à mon tour à des *vrais* fans, je n'oserai donner mon jugement sur cet album. D'autant plus que je ne l'ai pas écouté, ce qui n'arrange rien. En revanche, les quelques échos que j'ai eus sont plus que favorables, et même s'il s'agit de fans de Metallica, on peut leur faire plus confiance qu'à des supporters Marseillais qui ont vu leur équipe faire jeu égal avec Liverpool (oui ça c'est gratuit, mais je voulais le dire).

Bon, du coup les gars de Metallica se sont sentis obligés de faire ça bien, avec un clip aussi long qu'une intro de clip de Mylène Farmer, soit huit bonnes minutes pour ce The Day That Never Comes. Et, confirmant Lord_Jago qui m'a toujours affirmé que Metallica ne savait pas faire de clip, cette vidéo est une bouse. Pas vraiment au sens qualité de l'image, quelques plans à contre-jour sont même à sauver. Mais cette mise en scène patriotique qui pue franchement à des kilomètres, avec comme un obligation d'y coller des images de guerre... D'accord, Metallica s'est fait une spécialité d'user le champ lexical de la mort dans ses chansons. D'accord, faut que ça raconte l'histoire des pauvres soldats dans le Golfe. Mais quand même, là, c'est juste gerbant.

Et le moment à suspense sur la fin du solo, c'est le clou.