Les Rage font partie de ces groupes qui marquent toute une génération et leur retour 7 ans après leur séparation est un événement et c'est à Bercy qu'ils posaient leurs amplis ce soir là dans le cadre de leur tournée européenne.
Arrivé vers 20h sur le parvis du palais omnisports, on sent déjà la frénésie qui monte à la vue des personnes qui sont encore à l'extérieur, et c'est en slalomant entre les canettes de roteuses et les flyers que je retrouve mon beauf et pas de perte de temps, direction l'entrée principale.
Jetés dans l'antre de la salle, nos billets étant des catégorie 1 direction les gradins, pas trop mal placé sur le coté droit de la scène, nickel on va pouvoir bien profiter du spectacle. La première partie a déjà commencé. Résumé bref, c'est l'américain
Saul Williams qui ouvre, un genre de son techno trance rap hardcore (houla ça fait beaucoup ça !) sympa au début mais très vite lassant, le public n'a pas suivi et les sifflements se sont fait entendre, dur dur d'être une première partie...
Lumières rallumés et première constatation, il y a des videurs partout, ce qui a pu en agacer certains des gradins qui ont tenté une infiltration dans la fosse,
une petite rébellion quoi. Certains ont réussi, d'autres ont échoué, le concert n'est pas commencé et les videurs ont déjà beaucoup de boulot,
ça promet...
21h45 après une longue attente (trop longue), la salle est plongé dans le noir, et c'est sur les notes de « l'internationale » que débarquent les 4 compères.
Bulls On Parade :
« We are RATM from Los Angeles » : sur ces quelques mots le groupe débute son concert sur
Testify et c'est l'hystérie, le son est énorme, le mouvement du sol se fait ressentir, ça va être très intense. Le groupe se démène et le public est réceptif, la fosse est violente et le groupe enchaine sur
Bulls On Parade. Là on est à fond, ils sont de retour et ça fait du bien !
Tom Morello ne tient pas en place, sautant sans arrêt et perdant des litres de flotte pendant tout le concert.
Zack de la Rocha se démène et tiens la route avec sa voix sans problème. Les tubes s'enchainent, on a là un bon best of du groupe : Bombtrack, Bullet in the Head (où la fosse atteint un degré d'hystérie impressionnant). Zack fait participer le public sur
Know Your Enemy et son outro « all of witch are american dreams !!»,
Born of a Broken Man,
Down Rodeo, les 3 albums y passent, on a même le droit à la reprise
Renegades of Funk.
Killing In The Name :
Au bout d'une heure de concert, déjà le rappel et c'est par l'enchainement
Freedom / Killing in the Name où Bercy hurlera de toute ses forces le fameux
« fuck you i won't do what you tell me » que le groupe clôturera un concert d'une puissance remarquable.
Un concert malheureusement trop court, vu le prix des places c'est dommage mais on a pu constater qu'ils n'ont pas pris une ride, la rage est toujours là et ça fait du bien de se prendre des bons décibels comme ceux-là.
Pour ceux qui les ont ratés, il seront à Rock en Seine au mois d'aout, s'il reste des places et si vous ne les avez jamais vus, allez-y, c'est vraiment un bon groupe de scène.
SetList
Testify
Bulls on parade
People of the sun
Bombtrack
Know your enemy
Bullet in the head
Born of a broken man
Renegades of funk
Guerilla radio
Down rodeo
Calm like a bomb
Sleep now in the fire
War within a breath
Rappel
Freedom (medley Township rebellion)
Killing in the name