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Vu en concert

[Live] Interpol @L'Aéronef, Lille - 21.09.2010

L'attente est interminable. Si le concert d'Interpol à l'Aéronef de Lille est programmé à 21h, c'est une heure et demie plus tôt que la salle ouvrait ses portes. Mais pour avoir une chance de voir Paul Banks et ses potes de près, ce que l'Aéronef permet assez finalement facilement (2000 places, dont environ 1990 près de la scène), on aura soigneusement évité d'arriver trop tard, quitte à faire s'acoquiner notre séant au sol de la salle. Le groupe, qui a fait l'économie d'une première partie, se fait même attendre un peu plus alors que la salle est pleine ; il faut dire que la tournée d'Interpol a sévèrement pâti des concerts de U2 dont ils assurent la première partie sur un bon nombre de dates européennes, Paris compris, et que la date Lilloise est forcément attendue.
Lumière qui s'éteint, cris, applauz' : le groupe débarque sur scène, flanqué de David Pajo à la basse et de Brandon Curtis au clavier. Première impression : Paul Banks a oublié son charisme de crevette pas fraîche à la maison. Mieux : il parle. Alors qu'il m'avait fait une impression mitigée il y a maintenant deux ans, au Zénith de Paris, cette fois le garçon semble bien plus à l'aise et ose déballer son bon français, dans une chemise à carreaux et débarrassé de cravate. Pardessus tout, c'est son attitude qui a changé, endossant un rôle de leader décomplexé qui lui va bien mieux.


Classiquement, l'attaque du concert est la même que celle de l'album qu'ils viennent défendre : Success résonne, c'est carré, juste assez pour remarquer le son pas franchement terrible et les échos assurés par le clavier, prenant le relais de Banks sur les aigus. Assez vite pourtant reviennent les titres des deux premiers albums : Say Hello To The Angels et C'Mere pour lancer le concert, le fabuleux (je suis pas franchement objectif quand on parle de Leif Erikson) Leif Erikson pour définitivement nous plonger dedans. Ce sera d'ailleurs, avec Hands Away, les seules chansons réellement lentes et lancinantes dans une setlist plutôt taillée pour faire, sinon remuer du popotin, taper du pied. Le choix des chansons issues du dernier album est d'ailleurs dans cette idée : le single Barricade, un vrai single dans tous les sens du terme ; Try It On et son gimmick de piano toujours aussi déconcertant ; Lights qui en impose en live, surtout quand Daniel nous pose une Daniel Dance sur le riff ; et Summer Well, une chanson qui prend une tout autre envergure en live. C'est à ce moment que Banks en profite pour nous indiquer que Summer est aussi un verbe en anglais, "comme ça vous le savez". Au-delà de l'intérêt limité de cette intervention, on notera qu'il répond exactement à la question que je m'étais posée deux jours avant. Dommage que Paul Banks ne réponde pas à toutes les questions que je me pose, j'avais quelques soucis techniques à propos d'un site Internet auxquels j'aurais bien aimé qu'il apporte une solution.[1]

Las, malgré le choix d'une setlist remuante, et à moins d'une acoustique défaillante de mes deux tympans (et d'une vue tout aussi défaillante), il semble que ce mardi ait été une journée difficile pour l'ensemble du public de l'Aéronef, qui ne se réveillera réellement que pour Evil, Not Even Jail et Slow Hands. Cela étant, le devant de la scène était rempli de fans inconditionnels si on en croit les paroles qui se lisaient sur leurs lèvres... Pourtant, nul besoin d'avoir appris par coeur le dernier album en date, Interpol ne se privant pas de jouer les titres majeurs de leurs deux premiers albums, le troisième, Our Love To Admire, récupérant le seul Rest My Chemistery où Sam Fogarino s'en donne à coeur joie. Les singles sont au rendez-vous, Banks se déchaîne sur Not Even Jail et Obstacle 1, alors que Narc produit toujours son petit effet. En guise de final, une reprise calme avec NYC, puis un enchainement Slow Hands / PDA qui laisse le public Lillois sur un final parfait, notamment dans le final de PDA où la lumière met en valeur Daniel qui est venu assurer son final sur le devant de la scène.



Assurément, Interpol a réussi son set : un mélange équilibré et cohérent entre nouveautés et titres plus anciens, bien exécutés malgré le départ du bassiste originel. Trop bien exécutées peut-être ? Sans être déçu par ce concert, ne serait-ce que parce que le groupe a su communiquer son plaisir de jouer (on a vu Daniel sourire entre deux avancées rapides vers la scène, quelle fougue), le choix - assumé ou non - de se concentrer sur des titres plus péchus et copies conformes de leurs versions studio (une petite variation sur Slow Hands, pas grand chose de plus), aura occulté la part purement mélancolique du groupe, rendant un peu plus convenu la prestation d'un groupe qui ne l'est pas autant.

Success
Say Hello To The Angels
C'mere
Leif Erikson
Summer Well
Rest My Chemistry
Barricade
Evil
Narc
Hands Away
Lights
Try It On
Not Even Jail
Obstacle 1

NYC
Slow Hands
PDA
Notes du bas de la page (ou un peu avant)
[1] Une intervention qui pose en retour une question existentielle : quelle attitude adopter pour le public ? Finalement, l'ovation l'emporte, j'aimerais bien me faire ovationner pour autant, tiens.
Écrit par mbfcs2 | Publié le 26 septembre 2010


Commentaires battus
Posté par mr.suaudeau, le 29.09.2010 à 23:34 [#1]
Pas marqué à vie par le concert d'il y a deux ans, encore moins par le nouvel album, j'avais pas envie de les revoir. Et puis tu lis la setlist et tu te dis que t'aurais envie de revivre ça, que ça ne peut qu'être énorme. Et puis tu lis des CR en forme de demi-déception (ou demi-satisfaction, nous sommes des optimistes) et ça te calme. Mais quand même, Paul Banks qui parle en français... et puis cette setlist! Maman, je veux y retourner!

Et en effet, assez intrigant ce délaissement total du 3ème album. Mais alors quelle setlist du coup! Je l'ai déjà dit?
Posté par mbfcs2, le 02.10.2010 à 11:57 [#2]
Non, mais j'avais lu ton message sur la page LastFM du concert.
Ce que je dis pas quand même, c'est que pour la qualité musicale, y a pas à redire ; je parle en tant que fan qui a écouté en boucle tous les titres, et forcément j'aurais bien aimé des moments plus dépressifs. Mais je peux pas être déçu d'autant que les gars se sont vraiment bien donnés, et Pajo est franchement pas ridicule.
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